Étiquette : nuisances sonores (Page 15 of 16)

Horaires de fermeture des bars : un sujet brûlant pour les voisins des établissements

Horaires de fermetures des bars : attention au lobbying des commerces.
La question de l’horaire de fermeture des établissements dont l’activité provoque des nuisances sonores est primordiale pour leur voisinage. C’est seulement à partir de là – et après un délai plus ou moins long selon le bon-vouloir des clients mis à la porte – que le quartier prendra une ambiance sonore normale, c’est-à-dire une ambiance sonore inférieure à celle qui existe en journée (cf. mesurages Canal Saint-Martin et Butte aux Cailles). Continue reading

Concerts tonitruants : il arrive que la police passe, même sur le Parc de La Villette et que Justice soit rendue…

Article mis à jour le 15 juin 2017
Le Zénith, tout le monde connait ses concerts branchés. Ce que tout le monde ne sait pas, c’est que depuis des années, les habitants des immeubles de La Villette en souffrent. Que depuis des années ils se démènent pour le faire comprendre à la Ville de Paris impliquée dans la situation à un double titre, puisqu’elle est à la fois partie prenante de la gestion des activités des établissements du Parc de la Villette et de celle des logements sociaux où résident les victimes. Que lesdites victimes ont essuyé l’affront de réunions hypocrites où ils ont, à l’occasion, été traités avec mépris. Qu’ils ont néanmoins pu faire constater les nuisances par des agents du Bureau d’Action contre les Nuisances de Paris : 80 à 120 décibels, la nuit. Mais que ces constats pourtant éloquents sur la gravité de la situation ont été traités avec indifférence de la part des interlocuteurs publics auxquels ils ont été transmis. Inlassablement, les riverains et au premier titre l’Association Les Riverains du Parc de la Villette, ont réitéré leurs plaintes (le jugement en mentionne 116 depuis 2004 au moins). Continue reading

Les nuits nantaises… sans les Nantais

La ville de Nantes organise une table-ronde dédiée à la conciliation des temps « ville du jour, ville de nuit » le 4 avril (voir mail d’information). Le Forum Smart City Nantes se veut un lieu de rencontre unique des acteurs des villes connectées : collectivités, entreprises publiques, entreprises privées, startups, entrepreneurs, ingénieurs, décideurs, intellectuels, responsables politiques et la nouvelle génération… mais surtout sans les habitants.
Sont invités : Luc Gwiazdzinski, géographe, Benjamin Mauduit, élu nantais à la nuit ainsi que son homologue parisien, Frédéric Hocquard, ou encore Denis Talledec, le président de Culture Bar-bars, Jean Blaise, directeur du Voyage à Nantes et enfin Claire Brisseau, gérante du bar « le chat noir »(voir la liste des participants). Une nouvelle fois les habitants sont écartés du débat. Une nouvelle fois la collusion entre les lobbies de la nuit et les municipalités nantaise et parisienne est évidente. Que de mépris pour les habitants (également électeurs et contribuables).
L’absence des représentants des habitants est-elle un simple oubli ou une volonté délibérée?

Les nuits florentines… sans les Florentins

Tout comme à Paris où les nuits sont débattues sans les Parisiens (voir l’article), les nuits florentines se font sans les Florentins. La coordination italienne, membre du Réseau Européen « Vivre la Ville ! », Coordinamento Nazionale No Degrado e Mala Movida a écrit au maire de Florence, à ses collaborateurs et à tous les journaux.

Une conférence Nightlife and the City Movida (vie nocturne: stratégies et pratiques de coexistence urbaine européennes) s’est tenue à Florence les 22-23 Septembre 2016 avec la participation de la Région Toscane, la ville de Florence et la Toscane ANCI (voir le programme)
La coordination s’est réjouie de l’intérêt de la vile pour cette question importante notamment au vu des intérêts colossaux en jeu (voir l’article).
La coordination regrette que les millions de citoyens, acteurs clés dans cette dynamique, n’aient pas été représentés, et n’aient pas participé pas à des conférences soutenues par des institutions qui devraient les représenter démocratiquement.
De nombreux comités de citoyens ont pourtant travaillé pendant des années pour réaliser des améliorations radicales par rapport à l’autre face du phénomène « movida » : la dégradation sauvage et souvent destructrice tant de la santé publique que des merveilleux trésors architecturaux et historiques des villes italiennes. Continue reading

Enquête sur l’impossible « règle de l’antériorité » *

Nous vous en avions déjà parlé (voir article antérieur), mais en 2016 encore, les discussions autour des nuisances nocturnes ont ramené à la surface le serpent de mer de « la règle de l’antériorité ». Une telle règle est appelée de leurs vœux par certains afin, grosso modo, d’empêcher les riverains de se plaindre des nuisances pour peu qu’ils se soient installés après l’établissement causant ces nuisances. RVP a décidé d’enquêter pour savoir s’il y aurait matière à s’inquiéter. Continue reading

Le directeur de la brigade de lutte contre les incivilités reçoit « Vivre Paris! »

dpspLe directeur de la brigade de lutte contre les incivilités dont le titre officiel est la Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP) a reçu « Vivre Paris ! » le 25 octobre 2016.
Cette Direction de la Mairie de Paris, sous l’autorité du Commissaire Divisionnaire Matthieu Clouzeau qui nous a reçus le 25 octobre en compagnie de Stéphane Devienne en charge du Bureau de régulation de l’espace public, préfigure ce que sera la « Police Municipale de Paris ». Il est interdit toutefois de prononcer ce mot tabou car en 2001, quand Bertrand Delanoë briguait la Mairie de Paris, il avait fait du renoncement à cette proposition de son concurrent un argument de campagne majeur. Ses héritiers ont changé d’avis sur le fond mais ils respectent la mémoire de celui à qui ils doivent beaucoup !

De « police municipale », pourtant, la nouvelle direction en a tous les contours. Pour autant que la loi sur le changement du statut de Paris soit votée (voir article « Le Monde » du 3 août 2016), la responsabilité en matière de respect des règles de civilité sera bel et bien assurée par la municipalité, comme elle l’est dans les autres villes de France.

Précision importante : le BACN (Bureau d’Action Contre les Nuisances) dont nous avons régulièrement souligné le professionnalisme dans le traitement des nuisances sonores et olfactives, passera sous la contrôle de la mairie en intégrant la DPSP. Matthieu Clouzeau nous rassure à ce propos : il entend conserver cette unité dans l’intégralité de ses effectifs et de ses méthodes de travail (leur assujettissement en particulier au normes ISO 9001 qui concernent les entreprises de services).
On sait que la Maire de Paris projette de confier le contrôle et la gestion du stationnement à trois sociétés privées (notre article du 24 octobre sur le site de Vivre le Marais). Les agents de sécurité de la Ville qui en sont aujourd’hui chargés entreront dans le giron de DPSP pour en grossir les rangs qui compteront alors un effectif de 1.900 personnes, au service de la tranquillité publique et de l’environnement.
La direction est organisée sur un mode « staff and line », avec une trame de 10 circonscriptions opérationnelles verticales et des fonctions horizontales en renfort, notamment la nuit. Les quatre arrondissements centraux (qui attendent d’être regroupés) sont l’une de ces unités de terrain, sous l’autorité de Sophie Lachasse et se son adjoint Daniel Dauphant. Près de nous, le XIe-XIIe sont regroupés ainsi que que les Ve-XIIIe, VIe-XIVe, VIIIe-IXe-Xe.
Le changement annoncé répond à une logique : puisque nos élus sont jugés au moment des élections sur leur gestion des problèmes de sécurité et d’incivilités il n’est pas anormal de leur donner les moyens de les assumer. D’un autre côté, on apprécie le professionnalisme de la police et son dévouement. Trouvera-t-on l’équivalent chez des employés municipaux ? Le dessaisissement des ASP de leur tâche vis à vis du stationnement n’est-il pas le signe que les lourdeurs immanentes à la fonction municipale conduisent à une productivité insuffisante ?
Nous avons posé à M. Clouzeau une question pratique : dans l’état actuel des choses, le réflexe des habitants lorsqu’une difficulté se présente, est « d’appeler la police ». Sachant que le respect de l’ordre public, du code de la route, les délits et a fortiori les crimes restent de la responsabilité de la police, comment fera le citoyen ordinaire pour savoir s’il doit appeler la circonscription locale de la DPSP ou le commissariat d’arrondissement qui lui est familier ? On convient que c’est une question sur laquelle il faudra se pencher….
Nous serons attentifs en tout cas aux sujets qui nous intéressent car ils conditionnent la qualité de vie de habitants de Paris : le propreté, le bruit, l’occupation de l’espace public, l’affichage débridé, la circulation, le stationnement…. La DPSP est constituée dans le but de s’y atteler et d’apporter une amélioration visible. Nous lui faisons a priori confiance. Nous observons à ce propos que l’échange que nous avons eu avec son directeur, le pragmatisme, la compétence et l’ouverture dont il a fait preuve, nous invitent à être raisonnablement optimistes.
Gérard Simonet

La brochure de présentation de la Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP)

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