Le lieu : la rue Montdétour, rue étroite du quartier des Halles. Dans ce petit bout de rue encore calme il y a quelques années : un hôtel, des immeubles en copropriété et des immeubles sociaux. Mais aussi un établissement qui déverse sa clientèle sur la chaussée, portes grandes ouvertes pour que les clients puissent profiter de la musique… Cette scène se reproduit quasiement chaque soir, empêchant les riverains de circuler et de dormir.
D’aucuns diront (et ils le disent) : « allez vivre ailleurs ! ». Mais quand on habite dans un logement social, obtenu après des années d’attente, ou que l’on a acheté son appartement à crédit, on ne peut pas partir. Et d’ailleurs pourquoi devrions-nous partir ?
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Trottoir plus large = moins de place pour les piétons. Paradoxe ? Non, réalité.
Place de la Contrescarpe, les trottoirs ont été élargis contre l’avis des riverains.
Résultat : les véhicules ne peuvent plus s’arrêter sur la chaussée puisqu’ils bloquent la circulation.
Solution : ils se garent sur le trottoir occupé par une terrasse.
Les parents accompagnant leurs enfants à la crèche ou à l’école doivent emprunter la chaussée ou se glisser entre la terrasse et les véhicules garés sur les trottoir. Ces photos illustrent le peu de cas qui est fait des piétons parisiens.
L’Association des Riverains de la Butte aux Cailles fait le bilan de l’évolution de la situation. Le constat est clair : d’avantage de vacarme, aucune réponse ou action visible du commissariat ou de la Mairie de Paris, refus du Maire du 13è de recevoir l’association des riverains.
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Les Barcelonais manifestent leur ras-le-bol. Ils sont excédés par l’ivresse des touristes et leurs comportements : urine, vomis, hurlements, impossibilité de dormir, location touristique saisonnière qui déstabilise le marché locatif… Va-t-on en arriver là à Paris ?
Voir la vidéo diffusée sur i-télé le 23 août.
Lire aussi l’article paru sur le site de la Dépêche et celui publié sur le site de Vivre le Marais.
On pensait avoir tout vu. Mais non! Voici un trottoir… interdit aux piétons. La terrasse du café des Têtes Brûlées (angle Turbigo – Saint-Denis – Tiquetonne) occupant tout le trottoir, des piétons distraits ont dû se retrouver piégés au milieu des tables et des chaises. D’où cette interdiction surréaliste.
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