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La terrasse de la semaine

Rue du Dragon dans le 6ème arrondissement. Non seulement la terrasse du Dragon occupe tout le trottoir mais, en plus, elle bloque l’accès au passage pour piétons soit avec des tables, soit avec un chevalet. La boite à lettres est elle aussi inaccessible. En toute impunité. Les piétons n’ont d’autre solution que de marcher sur la chaussée parmi les voitures.
Nos amis de l’association XVIème Demain, membres du Réseau ont une solution face à de tels comportements : « les attaquer au portefeuille ». (voir le vœu qu’ils présentent au CICA)

Des trottoirs plus larges : pour qui ? (3)

Encore et toujours la place de la Contrescarpe dans le 5ème arrondissement. Dans un article précédent nous disions que la Direction de l’Urbanisme et les services de police n’intervenaient pas alors que les piétons sont contraints de marcher sur la chaussée parmi les voitures (enfants compris). La photo n°4, avec une voiture de police garée le long de cette terrasse aux dimensions illégales, en apporte la preuve. Faut-il un accident pour que la situation évolue en faveur des piétons?

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Des trottoirs plus larges : pour qui ? (2)

Selon le Larousse le trottoir est la partie latérale d’une rue, surélevée par rapport à la chaussée et réservée à la circulation des piétons.
Sur le site de la Sécurité Routière il est dit que le trottoir est l’aménagement courant dédié aux piétons au bord de la chaussée en agglomération, considéré par eux comme un refuge où ils sont en sécurité.
Ces définitions ne s’appliquent visiblement pas place de la Contrescarpe dans le 5ème arrondissement. Pour ces établissements (et la Direction de l’Urbanisme et les services de police qui n’interviennent pas) le trottoir est réservée aux terrasses de cafés et les piétons ont l’obligation de circuler sur la chaussée. Comme le montrent ces trois photos.

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Et si on appliquait la loi?

Sur le site de la Préfecture de Police le Réseau « Vivre Paris! » a découvert des textes fort intéressants.

Sous les titres « les zones de protection » nous lisons ceci :

L’implantation d’un débit de boissons à une nouvelle adresse (translation de licence) doit respecter les zones de protection :
• conformément aux dispositions de l’article L. 3335-1 du code de la santé publique et des arrêtés préfectoraux n° 61-11076 et n° 61-11077 modifié du 27 décembre 1961, aucun débit de boissons ne peut être établi à moins de 100 mètres d’un hospice, d’une maison de retraite ou d’un établissement de soins psychiatriques ou à moins de 75 mètres d’un édifice de culte, d’un cimetière, d’un hôpital, d’un établissement d’enseignement ou de formation, d’un stade, d’une piscine, d’un terrain de sport…
• en application des dispositions de l’arrêté préfectoral n° 72-16275, aucun débit de boissons ne peut être établi à moins de 75 mètres d’un débit de boissons de même catégorie

Comment expliquer que certains quartiers de Paris soient progressivement livrés à la mono-activité de la vente d’alcool ? Continue reading

Des trottoirs plus larges : pour qui ? (1)

Article mis à jour le 28 mai.

Lire le compte-rendu de la réunion du 6 mai 2015 sur l’aménagement prévu rue du Maine rédigé par le Collectif des riverains de la rue du Maine qui est membre du Réseau « Vivre Paris! »

La Mairie de Paris veut élargir les trottoirs rue du Maine, une petite rue calme du 14ème. Le but affiché : « poursuivre l’apaisement du quartier en élargissant les trottoirs à environ 2,30m ». (voir le diaporama)

L’effort parait louable. Pourtant quelles seront les conséquences comme lors de la plupart de ces réaménagements ? Les seuls bénéficiaires en seront les cafés et restaurants qui occuperont l’espace nouvellement créé avec leurs terrasses et les grands perdants en seront… les piétons. Avec ces terrasses créées ou agrandies viendront la cohorte habituelle des nuisances : entraves au passage des piétons les moins mobiles (personnes âgées, personnes avec enfant, handicapés…), nuisances sonores nocturnes… Continue reading

Des dangers des Pierrots de la Nuit et de la nécessité de mesurages objectifs des nuisances sonores nocturnes

sonomètreIl n’est plus possible de tolérer que l’argent public alloué par la municipalité à la régulation des nuisances nocturnes soit attribué aux artistes et médiateurs de l’association AMUON (Association de Médiation pour un Usage Optimal de la Nuit) qui a créé les « Pierrots de la nuit ». Leur inefficacité est patente et la place quasi institutionnelle qu’ils ont peu à peu grignotée les a même conduits à agir contre les intérêts des victimes des nuisances.
Il est aujourd’hui possible d’organiser un système de prévention et de traitement des quartiers dont le niveau sonore nocturne dépasse les seuils admis par l’Organisation Mondiale de la Santé par des mesurages objectifs réalisés automatiquement par des appareils. C’est là manifestement que se trouvent les solutions les plus prometteuses et économiquement réalistes.

Lire notre analyse : « Comprendre les dangers du système des Pierrots de la Nuit (AMUON) et agir sur les nuisances nocturnes grâce à des mesurages objectifs des niveaux sonores »

La position actuelle du réseau « Vivre Paris ! » :
1° – Si la Ville estime ne pas pouvoir attribuer la somme nécessaire à la réalisation de mesurages en plus de la subvention annuelle accordée à l’AMUON :
que le financement public accordé par la Ville à l’AMUON soit à l’avenir dédié à une mission de mesurages confiée un organisme spécialisé, et ceci dans un nombre significatif de quartiers.

2° – Si la Ville estime pouvoir ajouter le prix des mesurages par un organisme spécialisé au budget déjà consacré à l’AMUON :
que les actions de cette association soient ciblées sur un nombre restreint de quartiers, pour permettre une continuité et un suivi indispensables pour prétendre agir.

3° – En toute hypothèse, nous demandons que ce budget attribué à un organisme spécialisé de mesurage retenu par appel d’offres de marché public ou une subvention soit :
voté par le Conseil de Paris des 29 et 30 juin au plus tard d’une part,
égal à la subvention votée en 2015 pour l’AMUON sans que l’évaluation prévue ait été réalisée d’autre part.

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