Nous avons lu avec beaucoup d’attention votre interview dans le journal Le Monde concernant votre politique de lutte contre la pollution.
Vous avez raison de lutter contre la pollution des villes. Mais la pollution des villes ne se limite pas à la seule pollution atmosphérique, la deuxième pollution des villes est la pollution sonore (source Organisation Mondiale de la Santé). Cette pollution a un impact fort sur le quotidien des habitants et leur santé principalement par les troubles nocturnes du sommeil qu’elle engendre. Cette pollution sonore est très mal perçue par les habitants comme le montre l’enquête récente faite par le Credes.
Pour lutter contre cette pollution sonore, votre Plan de Prévention du Bruit et de l’Environnent (PPBE) est très largement insuffisant car il ne prend en compte que le bruit généré par le trafic routier. La nuit, ce qui gêne le plus le sommeil des habitants ce sont les bruits générés par trop d’établissements refusant de respecter la législation concernant les niveaux sonores à respecter et refusant de réguler le comportement de leurs clients lorsqu’ils sortent dans la rue. Ce sont aussi les vacarmes induits par la désinhibition des comportement liée à la consommation d’alcool et autres substances addictives et dangereuses de ceux qui s’installent indument sur la voie publique sans aucunement se soucier des riverains qui doivent dormir. Continue reading