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La Mairie de Paris subventionne ses amis plutôt que la lutte contre les nuisances sonores

Les priorités de la Mairie de Paris sont claires. Le Conseil de Paris a alloué une subvention de 110 000 € au bénéfice des Pierrots de la nuit (AMUON) et 45 000 € seulement pour Bruitparif

La Butte aux Cailles – 3 juin 2020

La mairie veut donc encore une fois infliger aux Parisiens une double peine : payer pour subventionner une association d’amis de la mairie dont l’utilité n’a jamais été démontrée et, de surcroit, maintenir l’omerta sur la réalité et la gravité des nuisances sonores causées par de trop nombreux bars et restaurants, mais aussi par les attroupements en milieu ouvert (Canal Saint-Martin par ex.) notamment dans les quartiers dits « festifs ». Cela fait 10 ans que l’AMUON est privilégiée par rapport à Bruitparif (notre article).

Pourtant, les Parisiens concernés dénoncent depuis longtemps l’inutilité des interventions des Pierrots de la Nuit et réclament, au contraire, un large déploiement du dispositif Bruitparif.

Les effets positifs de l’action des Pierrots (AMUON) n’ont jamais été démontrés (notre article du 19 mai 2015) : si les nuisances perdurent ou croissent dans tous les sites notoirement noctambules, si elles apparaissent dans d’autres sites qui deviennent noctambules, c’est que cela ne marche pas. 

Anne Hidalgo en campagne à la Bellevilloise

Cela ne marche pas quoi qu’en dise Renaud BARILLET, le président de l’AMUON et propriétaire de plusieurs établissements, dont la Bellevilloise qui génère des nuisances sonores telles qu’une pétition a été lancée en 2019. Le même Renaud BARILLET est co-auteur d’un rapport inquiétant pour le compte du ministère des Affaires étrangères pour promouvoir le tourisme nocturne dans lequel on découvre cette phrase qui en dit long sur son manque de considération pour les riverains, victimes des nuisances sonores : « Les actions des associations de riverains à l’encontre des organisateurs d’évènements ou gérants d’établissements sont particulièrement dommageables, et ce alors que ces organismes ne représentent les intérêts que d’un faible nombre d’usagers. » Au vu des déclarations de son président, il est clair que l’AMUON ne saurait prétendre s’exprimer au nom des riverains victimes des nuisances sonores (notre article du 25 avril 2018). 

Ces riverains savent, eux, argumenter pour expliquer que jamais le dispositif des Pierrots de la Nuit ne marchera :
– 1/ la méthode est utopique en ce qu’elle prétend éduquer les usagers de la voie publique alcoolisés par des mimes et des danses ;
– 2/ la méthode est imparfaite en ce qu’elle prétend former les patrons des établissements qui ne demandent rien, nient mal gérer leurs établissements et surtout savent que, de toute façon, ils resteront impunis pour les troubles à la tranquillité publique liés à leurs établissements, ce qui est un fait avéré.

En revanche, l’association d’intérêt général Bruitparif offre les moyens :
– 1/ d’objectiver les nuisances par des capteurs (les méduses) qui n’enregistrent que les niveaux de bruit (et en aucun cas des données personnelles) ;
– 2/ de déterminer le niveau sonore généré par la vie nocturne par rapport au bruit ambiant ;
– 3/ de traiter finement les données collectées en vue de déceler le lien possible avec les commerces ou les attroupements en milieu ouvert ;
– 4/ de contribuer aussi à remédier aux nuisances par l’envoi de messages d’alertes aux responsables d’établissements et/ou aux autorités chargées (en théorie) des contrôles et par l’affichage public de l’intensité du bruit destiné aux usagers de la voie publique.

Y aura-t-il des élus pour empêcher que la mairie de Paris continue à s’enliser dans la politique actuelle et permettre la pose de plus de capteurs en donnant les moyens financiers à Bruitparif au bénéfice des Parisiens ?

Est-il bien nécessaire de revisiter l’esthétique de Paris ?

Article paru sur le site de Marais-Louvre

Le 1er adjoint de la Maire de Paris, Emmanuel Grégoire, a annoncé en novembre dernier que l’équipe municipale souhaitait revoir l’esthétique de la capitale et pour cela une consultation est lancée avec à la clé la rédaction d’un « manifeste pour une nouvelle esthétique parisienne » . Pour cette opération à laquelle chacun peut participer  la ville indique que si  » Paris est une ville d’une beauté extraordinaire, forgée par les matériaux comme la pierre, le verre ou le zinc, les couleurs, les lignes régulières »…elle  » ne peut pas se réduire aux projets du Baron Haussmann et d’Adolphe Alphand, qui ont dessiné notre ville au 19è siècle. Cette grammaire urbaine n’a pas imprégné tous les quartiers de Paris de la même manière. Paris est une ville multiple et à l’image de ses habitants : saisissante de contrastes, entre tradition et modernité. Le caractère unique de la beauté parisienne est ainsi à la croisée entre conservation patrimoniale et innovation. « . Il est ajouté, pour justifier ce changement sans doute déjà programmé,   » Aujourd’hui, la crise climatique change la donne : nécessité d’une végétalisation massive, développement des mobilités douces, débitumisation… La transformation radicale et nécessaire, en cours dans toutes les grandes métropoles mondiales, nous oblige à repenser totalement le paysage urbain parisien. « 

Voilà tout est dit, comment faire d’une ville au caractère unique, et déjà bien abîmée par nombre d’aménagements inadaptés, une ville sans doute banale et d’allure commune avec « les grandes métropoles mondiales ».  Cette perspective est d’autant plus navrante qu’ayant été sollicité par la mairie de Paris Centre qui ne peut qu’emboiter le pas à la mairie centrale, le mail d’accompagnement reçu pour inciter à participer à la consultation spécifiait, à propos du manifeste auquel cette dernière devrait aboutir, qu’il « … servira à définir un référentiel esthétique qui pourra par la suite être décliné dans les documents municipaux comme le plan local d’urbanisme, le règlement de étalages et terrasses, le règlement local de publicité ou encore le règlement de voirie. « 

4ème - 16 rue Vieille du Temple 2

Nous y voilà, réapparait une nouvelle fois le sujet des terrasses si important aux yeux de la municipalité qui sur ce plan fait preuve d’une constance sans faille, au même titre que les subventions conséquentes qu’elle accorde à des associations liées au secteur des cafetiers (à comparer au montant plus faible octroyé à Bruitparif afin d’installer des « pieuvres » permettant de mesurer les nuisances sonores émanant de bars qui ne respectent pas les habitants). Là encore et après une consultation sur la façon dont devront être occupées les places de stationnement libérés (notre article du 28 février 2021), les terrasses sont, au travers de cette nouvelle consultation,  noyées parmi d’autres thèmes comme le mobilier urbain, la couleur de celui ci le revêtement des rues etc. Le changement climatique impose-t-il de modifier les bancs et le mobilier de type colonne Morris ou fontaines Wallace (après qu’aient été changés nombre de kiosques à journaux devenus communs et sans cachet) ?  Quels nouveaux avantages le remaniement du règlement des terrasses va-t-il accorder aux  limonadiers ? Les habitants et leurs représentants seront-ils associés à la nouvelle rédaction de ces règles ? Les exclure leur  enlèverait une bonne part de légitimité.

Pour notre part, et vous pourrez faire de même, nous allons répondre au sondage en indiquant que le mobilier actuel avec sa belle couleur verte en accord avec le végétal ne doit pas être changé car il s’agit de la marque de fabrique de la capitale. Il serait impensable de la modifier sans gommer le passé.  En revanche, l’harmonie commande d’étendre ce mobilier type partout et de supprimer le mobilier inutile et décalé fait de poutres, traverses de chemin de fer et autres chaises, bancs et bacs à fleurs, caissons de protection des bicyclettes qui défigurent sous couvert de modernité des rues et des lieux pourtant emblématiques tels la place de l’Hôtel de Ville et la place de la République pour notre arrondissement. Il en est de même des milliers de corbeilles dans nos rues, des abribus et des toilettes publiques qui doivent répondre à un modèle unique en accord avec le mobilier traditionnel de la capitale. Le principal souci est aussi d’entretenir tout ce mobilier, de le repeindre dès que nécessaire et de le débarrasser des stickers et autres tags qui les recouvrent. Il importe aussi de faire de même sur les installations  techniques (feux tricolores, armoires électriques, panneaux indicateurs, bornes de recharge électrique…).  Les fresques et les peintures murales devront, elles aussi, être choisies en symbiose avec les lieux où elles seront apposées. Les « gribouillis » et « pochades » sans intérêt sont à exclure.  Sous couvert de verdir Paris il ne faut pas laisser faire n’importe quoi autour des arbres de nos rues et réglementer plus strictement leur aménagement. Quant à la « débitumlisation », il serait absurde de « débitumiser » pour « débitumiser ». Il faut penser à ceux qui ont des difficultés à se déplacer, aux parents avec des poussettes pour enfant… Le remplacement du bitume est à faire avec soin, après étude et en totale concertation avec les riverains des voies concernées.

Alors rêvons un peu et essayons de prendre pour nôtre la conclusion de la consultation de la mairie de Paris devant aboutir à un manifeste qui ne manque pas d’une certaine « prétention » :
« Le manifeste mettra en place des règles pour désencombrer l’espace public de son mobilier inutile, intégrer le végétal dans notre paysage, uniformiser les couleurs, les matériaux, les lignes car l’esthétique, c’est avant tout une question d’harmonie.« 

La Ville lance des consultations publiques absolument incontrôlables et suspectes de ne constituer que des faire-valoir de décisions prises par les élus.
Un contre-questionnaire qui constitue une riposte originale a été mis en ligne.
Vous serez peut-être tentés d’y participer (5 minutes maxi) et de vous exprimer un peu plus personnellement à l’occasion de la dernière question.

Un dossier que nous allons suivre. Cependant la question des terrasses est le sujet le plus sensible pour les habitants. Conscients que celles-ci doivent exister, ils sont, face à des exploitants indélicats, lassés par les nuisances qu’elles entraînent ans leur vie quotidienne et des avantages disproportionnés octroyés à ce seul secteur d’activité par une équipe municipale qui leur semble inféodée en comparaison du traitement réservé à d’autres commerces.

PS : Voir l’article de la Tribune de l’Art paru le 15 mars sur ce sujet

Nouvelles restrictions à Paris pour la consommation d’alcool à emporter : discrimination entre les quartiers !

Situation le 27 février à la Butte aux Cailles (Paris XIIIè)

L’association les Riverains de la Butte aux Cailles a publié cet article

La Préfecture de police a publié des mesures complémentaires à la  fermeture des centres commerciaux non alimentaires de plus de 10 000 m² pour « limiter la circulation épidémique à Paris ».  L’arrêté interdisant la consommation d’alcool dans l’espace public entre 11 heures et 18 heures a été élargi, ce qui ne peut que rassurer les habitants des quartiers dans lesquels la rue se transforme en terrasse publique régulièrement.

Mais l’élargissement est limité à un certain nombre de quartiers expressément cités.

Ceci constitue en soi-même un traitement discriminatoire pour tous les quartiers non cités dans la liste où la consommation à emporter est un fait habituel notoire.

Pire : la situation de ces quartiers risque de s’aggraver, car ils seront un « refuge » pour les consommateurs. 

La décision du Préfet de police est, par ailleurs, tout particulièrement indéfendable dans les cas où il ne pouvait ignorer le risque auquel il n’est pas remédié. Comme par exemple pour la Butte aux Cailles (XIIIarrondissement), l’association des riverains ayant signalé les excès en produisant des photographies édifiantes et explicitement réclamé à la Préfecture de police (et à la municipalité) l’interdiction. Comment se fait-il que le quartier soit « soigné » de la sorte ? De la part de la Préfecture de police, mais aussi de la Ville qui prévoit, sans tenir aucun compte des avis des habitants, de lui infliger une expérimentation de livraisons la nuit (32 bars et restaurants à livrer sur 2 petites rues) et peut-être aussi les poubelles.


Berges de la Seine, sur la rive droite et la rive gauche, entre le pont des Arts et le pont de Sully, berges de l’île de la Cité, et berges de l’île Saint-Louis, la place Joachim du Bellay ; la fontaine des Innocents, place du Bourg-Tibourg, place du marché Sainte-Catherine, rue des Hospitalières-Saint-Gervais et la rue des Petits Carreaux (Paris centre), Constrescarpe (Ve arrondissement) ; rue de Buci (VIe arrondissement) ; esplanade des Invalides (VIIe arrondissement) ; place Lino Ventura, avenue Trudaine (entre la place Lino Ventura et la rue Turgot), rue des Martyrs (entre la rue La Vieuville et la place Lino Ventura), place du Tertre, rue Marcadet (IX et XVIIIe arrondissement) ; Canal Saint-Martin (quais de Jemmapes et de Valmy), rue du Faubourg-Saint-Denis, cour des Petites-Ecuries (Xe arrondissement) ; les rues du Général Renault et du Général Blaise (XIe arrondissement) et la place Flora Tristan (XIVe arrondissement)

Terrasses éphémères à l’abandon

Mise à jour du 1er avril 2021

Les terrasses éphémères n’ont d’éphémère que le nom. Ephémère vient du grec ephêmeros, « qui dure un jour« , par extension « qui n’a qu’une courte durée« . Bien que les bars et restaurants soient fermés du fait des mesures gouvernementales, ces terrasses sont toujours en place, laissées à l’abandon par ceux qui les ont installées à titre gratuit sur l’espace public avec l’accord de la Ville.

Les terrasses soi-disant éphémères confisquent des places de stationnement pour handicapés, des emplacements réservés aux vélos, des places de stationnement classiques, des places de livraison qui empêchent les artisans de travailler. 

Elles enlaidissent la ville, donnant à certains de nos quartiers des airs de bidonville. Les déchets s’accumulent dans et sous certaines terrasses favorisant ainsi la prolifération des rats. 

A noter que bon nombre de ces terrasses ne respectent pas la charte élaborée par la Ville et signée par les commerçants. Cette charte est pourtant claire : Je m’engage à utiliser des dispositifs légers et esthétiques, facilement et rapidement démontables. (tables, chaises, plancher légers, parasols et écrans avec une hauteur maximale de 1,30 m). Parmi les centaines de terrasses signalées, combien respectent cette charte?

Lors des récents coups de vent certaines ont même représenté un réel danger. 

Aucun quartier n’est épargné comme le montre ce diaporama qui compte près de 620 exemples de terrasses abandonnées sur l’espace public. D’autres seront ajoutées au fur et à mesure des signalements.

9ème - 15 rue Choron
2ème - rue Saint-Augustin
1er - rue Saint-Honoré a
01_quai_orfevres_74_1
13ème - 27 rue des Cinq Diamants
4ème - rue du Roi de Sicile
11ème - 61 rue Jean-Pierre Timbaud
10ème - 89 rue du faubourg Saint-Denis
11ème - 83 rue du Chemin Vert
10ème - 22 rue Mazagran 1
9ème - 4 rue de la Tour d'Auvergne
11ème - 30 rue Saint-Maur
6ème - 11 rue Littré 1
18ème - 84 rue Championnet
1er - 20 rue Saint-Denis
19ème - 68 rue de Meaux 2
2ème - rue Cherubini b
9ème - 19 rue Bleue
2ème - 4 rue Poissonnière
7ème - 2 rue de l'Université
2ème - 50 rue Notre-Dame des Victoires 1
9ème - 32 rue Victor Massé
9ème - 21 rue du faubourg Montmartre
3ème - 11 rue Notre-Dame de Nazareth
6ème - 72 rue Mouffetard 2
10ème - 99 rue du faubourg Saint-Denis
19ème - 63 rue de Meaux 1
9ème - 62 rue de Clichy
3ème - rue Charles Dupuis
5ème - 72 rue Mouffetard
9ème - 2 rue Buffault
15ème - 92 boulevard de Grenelle 2
4ème - 26 rue François Miron 2
11ème - 9 rue Gambey
1er - 20 rue de Beaujolais
18ème - 84 rue Championnet
6ème - 10 rue Mabillon 1
11ème - 51 rue Jean-Pierre_Timbaud
10ème - 48 rue du faubourg Saint-Denis
13ème - 13 rue de la Butte aux Cailles 1
18ème - 108 rue Ordener
9ème - 2 rue Buffault 1
9ème - 11 rue du faubourg Montmartre 4
17ème - 52 rue Legendre
1er - 49 rue de l'arbre sec
11ème - 41 avenue de la République 1
2ème - rue des Petits Champs
3ème - 1 et 2 rue Charles Dupuis
6ème - 2 place Michel Debré 2
1er - 2 rue de la Petite Truanderie
10ème - 89 rue du faubourg Poissonnière 2
18ème - 19 rue Muller 1
9ème - 37 rue du faubourg Montmartre 2
10ème - 110 rue du faubourg Saint-Denis
10ème - 31 rue Bichat 2
9ème - 67 rue de Clichy
9ème - 36 rue Condorcet 1
11ème - 7 rue Gambey
19ème - 84 avenue Secrétan 2
10ème- 50 rue du faubourg Poissonnière 1
01_quai_orfevres_74_2
9ème - 45 rue Rodier
18ème - 30 rue Muller 2
11ème - 36 rue Keller
11ème - 52 rue Saint-Maur
10ème - 209 rue Saint-Maur
3ème - 3 rue Birague
11ème - 6 rue Ternaux
11ème - 21 rue Keller
11ème - 26 avenue de la République
8ème - 1 rue d'Anjou
6ème - 16 rue des Quatre Vents 1
6ème - rue Monsieur le Prince
10ème - 110 rue des Petites Ecuries 2
1er - 18 rue du Roule
9ème - 6 rue de la boule rouge 1
10ème - 2 rue d'Enghien
3ème - 23 rue Pastourelle
10ème - 41 rue des Petites Ecuries
9ème - 2 rue de la Grange Batelière
10ème - 84 rue du faubourg Saint-Denis
4ème - rue François Miron
11ème - 14 rue Philippe Auguste
9ème - 11 rue du faubourg Montmartre 3
11ème - 1 rue Saint-Ambroise
4ème - rue François Miron
18ème - 1 rue Frochot 1
11ème - 104 boulevard Richard Lenoir
18ème - 18 rue Lepic
9ème - 36 rue Condorcet
5ème - 10 rue Thouin
9ème - 19 rue Bleue
1er - rue Saint-Honoré d
1er - 28 rue de la Grande Truanderie
9ème - 2 rue Vintimille
4ème - rue François Miron
6ème - 8 rue du sabot
9ème - 22 rue de Trévise 2
5ème - 80 rue Mouffetard 1
5ème - 50 rue de la Montagne Sainte-Geneviève 2
2ème - 28 rue Notre-Dame des Victoires
9ème - 5 rue Rossini
10ème - 10 rue des petites écuries
6ème - 45 rue Vavin 2
9ème - 25 rue de Bruxelles
1er - 26 rue de Beaujolais
15ème - 4 rue Violet 3
3ème - 20 rue Réaumur 2
9ème - 4 rue Buffault
3ème - 20 rue Réaumur 1
9ème - 4 rue Viollet-le-Duc le Duc 1
9ème - 10 rue Condorcet
3ème - 1 rue Réaumur 1
19ème - 84 avenue Secrétan 1
9ème - 8 rue Buffault
9ème - 4 rue de la Grange Batelière
11ème - 41 avenue de la République 2
3ème - 1 rue Réaumur 2
12ème - rue Traversière b
9ème - 57 rue Rodier 1
9ème - 48 rue du faubourg Montmartre
6ème - rue de la Montagne Sainte-Geneviève
10ème- 13 rue du faubourg Saint-Denis 2
9ème - 25 rue Marguerite de Rochechouart 1
2ème - 18 rue Saint-Marc
15ème - 76 boulevard de Grenelle 2
11ème - 25 rue Lacharrière
15ème - 70 boulevard de Grenelle 1
1er - 20 rue du Roule 2
7ème - 10 rue Saint-Dominique
11ème - 26 rue de Crussol
15ème - 64 boulevard Pasteur
9ème - 55 rue du faubourg Montmartre
1er - 23 rue Molière 2
6ème - 14 rue Dauphine
1er - rue du Beaujolais
11ème - 80 avenue Parmentier 3
2ème - 4 rue du Mail 2
6ème - 36 rue Grégoire de Tours
10ème- 13 rue du faubourg Saint-Denis 1
9ème - 11 rue du faubourg Montmartre 1
10ème - 11 rue du faubourg Saint-Denis
9ème - 12 rue de la Boule Rouge
4ème - rue François Miron
1er - 36 rue Montpensier
1er - 102 rue Saint-Honoré 1
18ème - 104 rue Marcadet
2ème - 1 boulevard Montmartre
9ème - 15 rue du faubourg Montmartre
5ème - 80 rue Mouffetard 2
2ème - 10 rue des Capucines
11ème - 37 rue Saint-Maur
3ème- 51 rue de Bretagne
9ème - 1 rue du faubourg Montmartre
10ème - 20 rue du faubourg Poissonnière
3ème - 41 rue Notre-Dame de Nazareth
10ème- 50 rue du faubourg Poissonnière 2
10ème - 161 rue d'Hauteveille
5ème - 25 rue Daubenton 1
9ème - 54 rue Saint-Lazare 2
6ème - 1 quai des Grands Augustins
4ème - rue François Miron
10ème - 14 rue Bichat
10ème- 21 rue du faubourg Saint-Denis
9ème - 22 rue de Trévise
19ème - 6 rue de Chaumont 1
11ème - 2 rue de la Folie Méricourt
1er - 7 rue des Prouvaires
18ème - 187 rue Marcadet
9ème - 3 rue de la Grange Batelière
11ème - 96 rue Oberkampf
10ème - 43 rue des Petites Ecuries
5ème - 94 rue Mouffetard 2
15ème - 3 rue Olivier de Serres
11ème - 8 rue de la Folie Méricourt
19ème - 68 rue de Meaux 1
10ème - 50 rue du faubourg Saint-Denis
6ème - 3 rue du sabot
4ème - rue François Miron
2ème - 5 rue Saint-Augustin 1
1er - 25 rue Danièle Casanova
4ème - 16 rue Vieille du Temple 1
2ème - 12 rue Feydeau 2
14ème - rue Raymond Losserand 2
1er - 12 reu Berger
9ème - 37 rue du faubourg Montmartre
14ème - rue Raymond Losserand 1
2ème - 4 rue du Mail 1
9ème - 15 rue Bergère
10ème- 18 rue du faubourg Poissonnière
11ème - 25 rue Lacharrière
15ème - 34 boulevard Pasteur
10ème - 19 rue Mazagran
10ème - 99 rue du faubourg Saint-Denis
11ème - 80 avenue Parmentier 1
10ème- 20 rue du faubourg Poissonnière 2
18ème - 30 rue Muller 1
3ème - 4 rue de Normandie
10ème - 39 rue des Petites Ecuries
18ème - 56 rue Letort 2
9ème - 23 rue Richer
12ème - rue Traversière a
9ème - 33 rue Condorcet
7ème - 1 rue Casimir Périer
12ème - 16 rue Cotte
9ème - 2 rue Buffault
19ème - 10 rue de Meaux 2
11ème - 82 rue de la Folie Méricourt
9ème - 10 avenue Trudaine 1
1er - 6 rue du Roule
3ème - 3 rue Elzevir
11ème - 61 rue Jean-Pierre_Timbaud
18ème - 14 rue Léon
6ème - 10 rue Mabillon 2
11ème - 14 avenue Philippe Auguste 2
3ème - 51 rue Notre-Dame de Nazareth 2
10ème - 42 rue du faubourg Saint-Denis
11ème - 80 avenue Parmentier 2
13ème - 15 rue de la Butte aux Cailles 1
11ème - rue de Nemours
10ème - 31 rue Bichat 1
18ème - 100 rue Ordener
9ème - 37 rue du faubourg Montmartre
6ème - 13 quai des Grands Augustins
10ème- 89 rue du faubourg Poissonnière
11ème - 75 rue Saint-Maur 2
11ème - 10 rue de la Folie Méricourt
4ème - 16 rue Vieille du Temple 3
4ème - 16 rue Vieille du Temple 2
19ème - 23 rue de Belleville
1er - 1 rue Duphot
11ème - 47 rue Saint-Maur
2ème - rue de Louvois
9ème - 47 rue Rochechouart
11ème - 108 rue de la Folie Méricourt
13ème - 32 rue Vergniaud
6ème - 14 rue des quatre vents
03_rue_pastourelle_16
1er - rue Saint-Honoré b
11ème - 4 rue neuve Popincourt
2ème - 8 rue Chénier
3ème - 153 rue Saint-Martin
9ème - 23 rue Richer
11ème - 18 rue Boulle
18ème - rue Germain Pilon
11ème - 20 rue Keller
6ème - 16 rue des Quatre Vents 2
15ème - 29 rue Tiphaine 2
9ème - 10 rue Drouot
13ème - 11 rue de l'Espérance
2ème - 28 rue Notre-Dame des Victoires
3ème - 51 rue Notre-Dame de Nazareth 1
9ème - 43 rue de Maubeuge
1er - 18 rue du Roule
15ème - 70 boulevard de Grenelle 2
4ème - rue François Miron
9ème - 2 rue Buffault 2
15ème - 3 rue de l'Armorique
10ème - 99 rue du faubourg Saint-Denis
2ème - rue Notre-Dame des Victoires
11ème - 16 rue Cotte
6ème - 2 place Michel Debré 1
15ème - 4 rue Violet 1
4ème - rue François Miron
5ème - 44 rue des Boulangers
9ème - 8 rue de la boule rouge
9ème - 6 rue de la boule rouge 2
1er - 23 rue Molière 3
9ème - 38 rue Condorcet 2
11ème - 19 rue Keller
2ème - 44 rue Notre-Dame des Victoires 2
11ème - 75 rue Saint-Maur 1
2ème - 5 rue Saint-Augustin 2
10ème - 82 rue du faubourg Saint-Denis
11ème - 79 rue Saint-Maur
9ème - 155 rue Montmartre 1
10ème - 14 rue du faubourg Poissonnière 1
13ème - 25 rue des Cinq Diamants
1er - 50-52 rue de l'arbre sec
2ème - 4 rue Quatre Septembre
10ème - 88 rue du faubourg Saint-Denis
9ème - 21 rue du faubourg Montmartre
5ème - 2 rue des Fossés Saint-Jacques 1
10ème - 12 rue des petites écuries
14ème - 1 rue de la Gaité
6ème - 3 carrefour de l'Odéon
10ème - 14 rue du faubourg Poissonnière 2
11ème - 8 rue Bréguet
19ème - 63 rue de Meaux 2
15ème - 29 rue Tiphaine 1
18ème - 39 rue Letort 1
9ème - 8 rue Buffault
6ème - 50 rue Vavin 1
18ème - 39 rue Myrrha
11ème - 7 rue Boulle
9ème - 3 rue Richer 2
11ème - 96 avenue Parmentier
9ème - 28 rue Condorcet
9ème - 3 rue de Provence
1er - 17 rue des Lavandières Sainte-Opportune
10ème- 17 rue du faubourg Saint-Denis
18ème - 57 rue Montcalm
1er - 45 rue de l'arbre sec
4ème - 16 rue Vieille du Temple 4
01_rue_moliere_23_1
4ème - rue du Pont Louis Philippe
10ème - 110 rue des Petites Ecuries 1
11ème - 30 rue de la Folie Méricourt
11ème - 14 avenue Philippe Auguste 1
9ème - 78 rue de Maubeuge
1er - 15 rue Montmartre 2
2ème - 5 rue de la Banque
11ème - 5 rue Froment
10ème- 109 rue du faubourg Poissonnière
9ème - 3 rue de Provence
9ème - 25 rue Marguerite de Rochechouart 2
2ème - 16 rue Saint-Marc 1
13ème - 15 rue de la Butte aux Cailles 2
3ème - 93 rue Beaubourg
8ème - 117 rue Saint-Lazare
9ème - 57 rue Rodier 2
6ème - 14 carrefour de l'Odéon
9ème - 58 rue Lafayette
9ème - 2 rue Buffault
9ème - 11 rue du faubourg Montmartre
11ème - 47 rue Sedaine
14ème - 17 boulevard Edgar Quinet
9ème - 37 rue du faubourg Montmartre 1
9ème - 49 rue des Martyrs
9ème - 13 rue Pierre Fontaine
13ème - 13 rue de la Butte aux Cailles 2
2ème - rue Cherubini a
1er - 8 rue du Roule
9ème - 27 rue Bergère
4ème - rue François Miron
11ème - 72 rue de la Folie Méricourt
9ème - 13 rue du faubourg Montmartre
9ème - 15 rue Rougemont 1
6ème - 11 rue Littré 2
9ème - 57 rue de Clichy
10ème - 8 rue des Petites Ecuries
9ème - 22 rue de Trévise 1
11ème - 98 rue Oberkampf
2ème - 12 rue Feydeau 1
10ème- 20 rue du faubourg Poissonnière 1
9ème - 1 rue Frochot
4ème - rue des Francs Bourgeois
10ème- 61 rue Chabrol
1er - 8 rue de Beaujolais 1
5ème - 94 rue Mouffetard 1
9ème - 39 rue du faubourg Montmartre
11ème - 63 rue Jean-Pierre_Timbaud
11ème - 115 rue Saint-Maur
18ème - 19 rue Poissonniers
4ème - 26 rue François Miron 1
2ème - rue Cherubini c
9ème - 10 rue Condorcet
5ème - 25 rue Daubenton 2
10ème- 40 rue du faubourg Poissonnière
1er - 31 rue Berger
5ème - 2 rue des Fossés Saint-Jacques 2
05_rue_montagne_sainte-genevieve_25_2
1er - 15 rue Montpensier
6ème - 50 rue Vavin 2
9ème - 12 rue de la boule rouge
5ème - 28 rue Berthollet
9ème - 54 rue Saint-Lazare 1
2ème - 44 rue Notre-Dame des Victoires 1
2ème - 50 rue Notre-Dame des Victoires 2
11ème - rue Gambey
1er - 20 rue du Roule 1
1er - 20 rue du Roule
9ème - 1 rue du Cardinal Mercier
11ème - 30 rue Keller
10ème - 40 rue du faubourg Saint-Denis 1
9ème - 157 rue Montmartre
18ème - 5 rue Eugène Sue
10ème - 59 rue du faubourg Saint-Denis
9ème - 11 rue du faubourg Montmartre
1er - 8 rue de Beaujolais 2
6ème - 72 rue Mouffetard 1
9ème - 53 rue du faubourg Montmartre
2ème - 62 rue Montorgueil 2
10ème- 8 rue du faubourg Poissonnière
1er - rue Saint-Honoré c
3ème- 4 rue de Normandie
15ème - 4 rue Violet 4
19ème - 30 rue Bouret
1er - 48 rue Saint-Honoré
9ème - 13 rue Bergère
10ème- 35 rue de l'échiquier
5ème - 10bis rue Thouin
10ème - 39 rue des Petites Ecuries
18ème - 17 rue du Poteau
2ème - 16 rue Saint-Marc 2
1er - 102 rue Saint-Honoré 3
9ème - 19 rue des Martyrs
9ème - 3 rue Choron
13ème - 15 rue de la Butte aux Cailles
1er - 102 rue Saint-Honoré 2
18ème - 56 rue Letort 1
9ème - 4 rue Viollet-le-Duc le Duc 1
11ème - 10 rue Bréguet
2ème - rue Notre-Dame des Victoires
2ème - 62 rue Montorgueil 1
1er - 7 rue des Petits Champs
18ème - 39 rue Letort 2
11ème - 55 rue Jean-Pierre_Timbaud
9ème - 53 rue du faubourg Montmartre
3ème - 8 rue Birague
05_rue_montagne_sainte-genevieve_25_1
15ème - 92 boulevard de Grenelle 1
12ème - 11 rue Trousseau
10ème - 22 rue Mazagran 2
1er - 43 rue de l'arbre sec
10ème - 46 rue du faubourg Saint-Denis
5ème - 50 rue de la Montagne Sainte-Geneviève 1
18ème - 32 rue Muller
9ème - 2 rue de Milan
9ème - 3 rue Richer 1
2ème - 4 rue Poissonnière
19ème - 10 rue de Meaux 1
9ème - 21 rue Condorcet
9ème - 155 rue Montmartre 2
3ème - 56 rue de Saintonge
9ème - 3 rue Richer
11ème - 46 rue de la Folie Méricourt
6ème - 45 rue Vavin 1
5ème - 20 rue de la Montagne Sainte-Geneviève
10ème - 35 rue de l'Echiquier
18ème -17 rue du Poteau
10ème - 85 rue du faubourg Saint-Denis
9ème - 38 rue Condorcet 1
10ème - 150 rue du faubourg Saint-Denis
9ème - 14 rue Rougemont
6ème - 45 rue Dauphine
1er - 68 rue Jean-Jacques Rousseau
10ème - 40 rue du faubourg Saint-Denis 2
2ème - 5 rue de la Banque
3ème - 153 rue Saint-Martin
9ème - 11 rue du faubourg Montmartre 2
9ème - 15 rue Rougemont 2
9ème - 4 rue Viollet-le-Duc le Duc 2
18ème - 19 rue Muller 2
2ème - 7 rue des Capucines
10ème - 20 rue du faubourg Poissonnière 1
9ème - 70 rue de Clichy
9ème - 23 rue Richer 2
9ème - 48 rue du faubourg Montmartre
9ème - 49 rue Rochechouart
15ème - 76 boulevard de Grenelle 1
1er - 60 rue de l'arbre sec
18ème - 63 rue Myrrha
1er - 15 rue Montmartre 1
9ème - 32 rue Victor Massé
10ème - 19 rue du faubourg Saint-Denis
9ème - 10 avenue Trudaine 2
6ème - 110 rue du Cherche-Midi
15ème - 4 rue Violet 2
1er - 23 rue du Louvre
9ème - 13 rue du faubourg Montmartre
18ème - 15 rue Lepic
9ème - 47 rue Condorcet
9ème - 36 rue Condorcet 2
13ème - 13 rue de la Butte aux Cailles
11ème - 56 rue de la Fontaine au Roi
10ème - 21 rue du faubourg Saint-Denis
9ème - 15 rue Choron

Et pourtant, dans la plupart des cas, la Ville ne fait rien pour exiger leur démontage.

Si vous n’avez pas le temps de visionner tout le diaporama nous avons préparé un « best of » ou plutôt un « pire de ».

2ème - 8 rue Chénier
18ème - 104 rue Marcadet
11ème - 4 rue neuve Popincourt
4ème - 58 rue du Roi de Sicile 2
4ème - rue François Miron
9ème - 15 rue Rougemont 2
1er - 12 boulevard de Sébastopol
10ème - 14 rue Bichat
5ème - 80 rue Mouffetard 2
5ème - 20 rue de la Montagne Sainte-Geneviève
18ème - 30 rue Muller 1
11ème - 75 rue Saint-Maur 2
9ème - 22 rue de Trévise 2
05_rue_montagne_sainte-genevieve_25_1
9ème - 4 rue Viollet-le-Duc 1
11ème - 2 rue de la Folie Méricourt
1er - 50 rue de l'Arbre Sec
3ème - 20 rue Réaumur 1
3ème - 20 rue Réaumur 2
19ème - 6 rue de Chaumont 1
1er - 26 rue de Beaujolais 2
6ème - 50 rue Vavin 1
1er - 20 rue Saint-Denis
6ème - 36 rue Grégoire de Tours
11ème - 80 avenue Parmentier 3
15ème - 4 rue Violet 3
10ème - 8 rue du Faubourg Poissonnière 2
11ème - 115 rue Saint-Maur
11ème - 56 rue de la Fontaine au Roi
5ème - 72 rue Mouffetard
6ème - 47 rue Vavin
1er - 18 rue de Beaujolais
2ème - 8 rue Chénier
Modèle industriel (>1,30m)

Le Réseau Vivre Paris! vous encourage à signaler toutes les terrasses à l’abandon en utilisant l’appli DansMaRue. Ce signalement peut se faire sur le site ou mieux encore sur un smartphone. Choisir la rubrique Voirie et espace public et cocher terrasse à usage commercial / étalage excessif. Afin d’en garder trace indiquer l’adresse terrassesSUPPRIMER@reseau-vivre-paris.fr. Tous les signalements seront envoyés à cette adresse et nous pourrons ainsi juger de l’efficacité ou de l’inefficacité de la Ville dans ce domaine.

Un exemple de terrasse pour lequel les agents de la ville n’ont rien vu d’anormal…

6ème - 45 rue Dauphine

Pour cette terrasse au 45 rue Dauphine dans le 6ème la réponse de la DPSP est la suivante : Il nous est impossible d’y donner suite car : En l’absence de danger pour la circulation piétonne, et compte tenu de l’activité commerciale suspendue jusqu’à nouvel ordre, l’examen d’une éventuelle non conformité sera revu ultérieurement. Or cette terrasse contrevient pourtant à la charte élaborée par la Ville et signée par les commerçants : les dispositifs ne sont ni légers ni esthétiques, ils ne sont pas facilement et rapidement démontables, ils dépassent la hauteur maximale de 1,30 m et une installation électrique se trouve à l’intérieur.

1er - 23 rue Molière 3
Un exemple parmi tant d’autres des difficultés que rencontrent les livreurs et les artisans (23 rue Molière, 1er). Les places de livraison sont occupées par une terrasse inutile, les livreurs se garent où ils peuvent.

Les contributions des Parisiens commencent à porter leur fruit comme en atteste ce message sur Twitter:

Encore un effort… nous sommes loin du compte comble montre notre diaporama.

Les réactions dans la presse :
«Abominables», «mal bricolées» : un collectif part en guerre contre les terrasses éphémères à Paris (Le Parisien, 16 février)
Faut-il démonter les terrasses éphémères à Paris? (BFMTV, 18 février)
Un collectif alerte contre les terrasses éphémères (CNews, 19 février)
«Certaines sont bidonvillesques»: un collectif s’attaque aux terrasses éphémères à Paris (Le Figaro, 23 février)

3 semaines de confinement puis on fait la fête

Article publié sur le site de Marais-Louvre
Nouvelle va-t-en-guerre, la première magistrate de Paris exerce son magister en donnant de plus en plus de directives au gouvernement (voir article précédent). Elle estime désormais qu’un confinement de 3 semaines des Parisiens devrait suffire à éradiquer la pandémie dans la capitale et ainsi, passé ce délai, permettrait de rouvrir tous les commerces fermés c’est-à-dire les bars, les restaurants et leurs terrasses. Une  façon subliminale de refaire cette fête à laquelle l’équipe municipale est tant attachée.

Cette manie simpliste d’envisager le retour à la normale n’est heureusement pas du goût du préfet qui a remis les choses au clair. Le contexte national de la Covid 19 est tel que personne aujourd’hui ne sait à quelle échéance la pandémie disparaîtra, sauf la Maire de Paris éclairée peut-être par son propre conseil scientifique ou mieux par le lobby des bars et restaurants à qui elle ne refuse rien.

Car dans le conscient collectif des « mairie-bars-restaurants-boîtes de nuit » Paris sans la fête ne serait plus Paris. Ce cliché passéiste est devenu encore plus déphasé avec la pandémie. Si le manque de lien social est le principal reproche fait à la Covid 19, la majorité des Parisiens aspire au calme, à une ville apaisée non pas seulement par les modes de déplacements dits « doux » mais par une qualité de vie où chacun serait respectueux de l’autre sous la bienveillance d’une équipe municipale au service de tous et non d’une seule corporation. Le nombre de Parisiens quittant la capitale n’est pas anodin et devrait faire réfléchir les élus ! 

D’ailleurs lorsque l’on parle confinement comme le fait la Maire de Paris, il faut être réaliste, malgré l’interdiction de se réunir des lieux de regroupement pourtant interdits existent où l’alcool coule à flot. Et l’on sait que pour l’après la mairie est à la recherche de 60 lieux de la capitale où « festoyer » quand la crise sera passée. Quelles nuits blanches en perspective pour les habitants dont on ne requiert même pas l’avis? 

Non, ces 3 semaines de confinement préconisées par Anne Hidalgo font partie de ses pirouettes dont elle a le secret et en l’occurrence qui n’a qu’un but, favoriser les alcooliers et la fiesta dans les rues de Paris. Les Parisiens ne supportent plus ce favoritisme et ses inconséquences !

Pseudo démocratie pour installer toujours plus de terrasses

Article publié sur le site de Marais-Louvre.
Sur le site paris.fr, sous le titre « Transformer les places de stationnement: nous voulons votre avis« , la mairie, en se prévalant des qualificatifs qui sont devenus les canons de sa communication (« ville plus apaisée, plus végétalisée, une ville humaine mieux adaptée à nos modes de vie et aux évolutions environnementales« ) affirme vouloir « redonner aux piétons et aux mobilités alternatives à la voiture individuelle, plus de place… » Pour ce faire l’équipe municipale a lancé une consultation et a mis en ligne un questionnaire.

Ce questionnaire entre dans le cadre de la croisade menée par la mairie de Paris contre l’automobile en « associant » cette fois les habitants à la quasi suppression ou presque des places de stationnement.

Rappelons que la pandémie due à la Covid a offert à l’équipe municipale, un véritable effet d’aubaine, par l’opportunité d’interdire la circulation automobile dans des rues en y aménageant au forceps des pistes cyclables sans aucune consultation des habitants et des commerçants impactés. Puis presque dans la foulée, et dans les mêmes conditions de diktat municipal, des terrasses « éphémères » ont été accordées gratuitement aux seuls cafetiers et restaurateurs. Ces nouvelles occupations privatives de l’espace public ont pour conséquence de condamner de nombreuses places de stationnement, de livraisons ou pour handicapés et limitent l’espace piétons. Le fil est gros, car au prétexte de « rendre aux piétons » l’espace public, l’actuelle consultation publique des habitants apparait bien comme un stratagème  pour pérenniser ces terrasses accordées aux bars et aux restaurants.   

Afin que l’illusion soit totale, le questionnaire en ligne fait apparaître une pléthore de possibilités d’occupation des plus hétéroclites de cet espace public « libéré », outre du mobilier urbain classique (des bancs, des conteneurs de tri sélectif, des composteurs, des bornes de charge électrique, des fontaines, des œuvres d’art, des jeux d’enfants, des tables de pique-nique, des boîtes à livres, des garde-mangers collectifs, des toilettes publiques, des bains de soleil (?), des consignes pour colis, des frigos solidaires ou des box à vélos), sont aussi proposés des arbres, des plantes, des mangeoires et des perchoirs pour oiseaux, des potagers urbain ou des hôtels à insectes.

Et parmi elles étonnamment, la terrasse de bar ou de restaurant

Tour de passe-passe, ce questionnaire est en réalité un habillage de la volonté ancienne et tenace de la mairie de favoriser les bars et les restaurants, en accroissant la possibilité d’étendre ou d’installer une terrasse malgré toutes les nuisances qui s’en suivent pour les riverains et les Parisiens et que nous ne cessons pas de dénoncer. Le tour de passe-passe est d’autant plus aisé que personne ne sera en mesure de contrôler qui a répondu électroniquement au questionnaire et à quel titre (Parisien ou non, de quel quartier?). La formulation des questions ne permet pas les nuances indispensables que supposeraient des réponses pertinentes car les quartiers parisiens sont d’une diversité ignorée. Curieusement, nos associations de quartier n’ont pas été informées du lancement de l’opération.

Si nous sommes conscients que les professionnels, en raison de la pandémie connaissent une période difficile comme beaucoup d’autres d’ailleurs, rien ne justifie en revanche ce favoritisme municipal qui leur est dédié. L’utilisation d’un questionnaire pour donner après coup une tonalité « participative » à une décision prise par quelques élus qui ne l’avaient pas inscrite dans leur programme de campagne électorale n’est pas convenable.

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